L'humanité se trouve dans une transition, un fondu entre deux ères.
Il est vrai que les avis divergent quant au moment où l'humanité rentrera dans l'ère du Verseau.
Plutôt que de s'embrouiller avec des calculs plus compliqués et incertains, ne serait-il pas préférable d'observer les changements en analogie avec le signe du Verseau depuis les années 1950 jusqu'à aujourd'hui ? Nous pouvons voir le travail de transformation de l'ère du Verseau avec l'émergence du mouvement hippie et sa philosophie place and love, le véganisme s'est construit sur une éthique en faveur des droits du vivant. Avec la permaculture, les échos village. Avec une spiritualité qui prend sa source à l'individu plutôt que dans des dogmes imposés de l'extérieur et/ou par les religions. Avec le décloisonnement des valeurs scientifiques et de la science quantique. Avec l'instantanéité des informations issues des réseaux sociaux, le désintérêt des jeunes pour la possession de structures isolées et personnelles. Avec l'émergence de multiples réalisations d'éveils de conscience, etc…
L'aspect ombre du Verseau (Prométhée) doit également être pris en compte, non pas que le mythe prométhéen soit négatif, chaque partie de l'existence a une vérité et son contraire, une partie lumineuse et une partie sombre. (Prométhée est celui qui déroba le feu du ciel et le donna aux hommes. Pour cela, Jupiter le fit enchaîner sur le Caucase, où un vautour lui ronge le foie.) Sur un plan symbolique, on pourrait attribuer à Prométhée cet esprit supérieur prêt à apporter la lumière de la connaissance afin de permettre aux hommes de s'approcher du Zénith. Mais d'une manière qui peut aussi être rigide dans le sens d'un éloignement des inspirations du cœur et d'un enfermement dans le labyrinthe de la connaissance intellectuelle et du progrès technologique (transhumaniste) au nom d'une humanité parfaite. À cet effet, si l'homme échoue dans son évolution vers la connaissance à toucher le cœur de l'ère du Verseau, il risque d'être enchaîné au Rocher de ses représentations intellectuelles et détruit par ses propres créations. Cela risque de s'étendre davantage lorsque Pluton fera à nouveau son entrée dans le Verseau en 2024, car le désir prométhéen (Verseau) de progrès se heurtera à la volonté du mythe faustien (Pluton) qui affirme que toujours plus de connaissance apporte toujours plus de pouvoir.
Pourtant, dans cette période d'interrègne que nous traversons, où rien ne semble réel, ou nos incertitudes intérieures nous laissent néanmoins entrevoir la nécessité vitale pour l'humanité d'accepter de vivre une profonde métamorphose.
Que nous l'acceptions ou non, rien ne peut empêcher la vie de suivre le cours de son cycle et d'apporter à l'humanité l'évolution vers une conscience supérieure et une plus grande fraternité.
Plutôt que de vivre dans la peur de ce qui arrive à échéance, il serait préférable de répandre, ici et maintenant, les semences de sens du nouveau cycle qui vient.
Qu'elles soient socioculturelles,
physiologiques,
Philosophiques,
Psychologique
Spirituelles,
Biologiques,
Naturelles.
L'existence nous veut du bien et les tendances susmentionnées de l'ère moderne ne sont qu'une période de transition. Essayons sincèrement, de manière progressive, d'accepter le chemin que le destin a soigneusement tracé pour nous, en déconstruisant les faux sens que nous nous sommes construits par besoin de sécurité. Luc Bigé nous dit, dans son vaste travail de réenchantement du monde. Si nous le faisons, l'univers entier contribuera au bon déroulement de notre métamorphose. Le lien ci-dessous.
Sortons de l'ère du Verseau et décrivons un côté très égotiste du Verseau.
On dit souvent qu'en tant que signe opposé au Lion, le Verseau est l'humilité complémentaire dont le Lion a besoin, et dans un sens c'est vrai. Cependant, nous serions surpris de constater que l’égo se cache dans les parties les plus subtiles de la personnalité et devient plus puissant du fait de son confortable anonymat.
Le côté sombre du Verseau et Uranus
Lorsque l'on parle du signe du Verseau, on pense souvent à son besoin d'indépendance et de liberté, à son ingéniosité, à sa vivacité d'esprit et à son humour. On dit aussi qu'il représente le mental supérieur ou l'octave supérieure de Mercure. Mercure et les Gémeaux ont une intelligence plus académique alors que le Verseau va au-delà des structures établies par Saturne. En fait, il va détruire la trop grande rigidité de Saturne en devenant rebelle, avant-gardiste, révolutionnaire tout en gardant au fond de lui une rigidité cachée venant du côté fixe du Verseau et de la part de maîtrise que Saturne a en deuxième plan dans ce signe. Le Verseau a deux maîtres, Uranus et Saturne. Nous avons le côté débordant d'idées provenant d'une compréhension rapide, de flash de perceptions innovantes. Et le côté Saturne du Verseau, plus centré, froid et individualiste, plus détaché des liens du cœur, mais aussi plus efficace car il consacre paradoxalement son ingéniosité au service de la collectivité.
Avant de parler de la face ombre du Verseau, il est important de comprendre que les 12 signes ont tous des points lumineux et des points sombres.
Le côté ombre du Verseau que j'aimerais partager ici est son besoin extrême de dire non. C'est-à-dire que le Verseau a un besoin égotiste d'être différent des autres. Pour cette raison, il utilise l'antithèse (la vérité et son contraire). Dans toutes les discussions, parce qu'il aime discuter et avoir des idées sur tout, il commencera toujours par dire non pour souvent être d'accord à la fin. C’est cette facette de lui-même qui le rend contradictoire.
Reprenons la phrase de Luc Bigé à propos du signe du Verseau sur https://reenchanterlemonde.com/produit/promethee-la-sublime-irreverence/ C'est aussi l'individualisme, la pensée qui prend le pas sur le cœur, c'est une forme de dureté intellectuelle qui peut conduire à une intense spéculation déconnectée du monde du vivant.
Plongeons dans le vif du sujet, en creusant la phrase de Luc Bigé
La nature spéculative du Verseau est, à mon avis, la partie la plus difficile de son expression. Il a un besoin de se sentir excité dans sa communication avec les autres, avec beaucoup de nouvelles idées brillantes en relation avec le monde et dans toutes ses dimensions, qu'elles soient politiques, sociales, économiques, individuelles, spirituelles. Pour ce faire, il va constamment aller à contre-courant sur les autres et émettre une idée spéculative, c'est-à-dire sans preuves apparentes, simplement pour être dans une tendance contraire afin de se sentir exister. Pour être tolérant envers cette tendance du Verseau, je dirais que c'est plutôt parce qu'il se sent fasciné par les inspirations et les informations qui lui viennent du mental supérieur. C'est souvent inconscient, mais il y a quelque chose de séduisant et d'excitant chez ce signe à se connecter avec des flashes de perception et des idées qui semblent provenir de la plus haute sphère de compréhension. Du reste, principalement pour ceux qui ont une lune noire en signe de feu ou en Verseau, on voit fréquemment des Uraniens exprimer leur vision à des gens qui ne comprennent pas ce qu'ils disent, certains d'entre eux le voient, mais les Uraniens sont tellement excités et fascinés par ce qu'ils perçoivent qu'ils ne se rendent pas compte que certains ne comprennent pas. Pourtant, malgré le fait que le Verseau perçoive la magie de son mental supérieur avec ses éclairs de pensée souvent fascinants, le Verseau demeure doté d’un fort ego caché derrière le voile de l'humour et de sa capacité de détachement.
En quel sens la spéculation peut-elle nous déconnecter du monde du vivant ?
Si le Verseau et/ou l’Uranien restent bloqués au niveau socioculturel de son expression et à force d'écouter ses besoins d'excitation mentale et son désir d'être différent, il va vraiment perdre la connexion avec les liens du cœur et maintiendra une distance et une froideur émotionnelles. Ainsi, il se déconnecte du vivant et ne perçoit pas l'intégrité de l'autre, sa singularité, sa sensibilité, ou la nature qui est sous ses yeux, un coucher de soleil, une écoute chaleureuse avec ses voisins. Au lieu de vivre le moment présent avec ce qui l'entoure, il préfèrera discourir à une terrasse de bistrot et/ou se connecter à des milliers de kilomètres et spéculer sur l'état du monde à travers les réseaux sociaux...
Pour cela, le Verseau aura beaucoup à apprendre du signe du lion.
Par cette conclusion, nous voudrions dénoncer cette tendance qui se dessine partout dans le monde où la spéculation et le désir d'exister prennent le pas sur les liens du cœur. Il nous semble essentiel de retrouver un espace de ressource au-delà des spéculations et des revendications souvent stériles et de se tourner vers des valeurs d'amour, que ce soit avec nos voisins, nos amis, nos enfants et notre famille. Redécouvrir notre place dans la communauté qui nous entoure à travers des échanges simples et chaleureux, percevoir la nature qui est à notre porte, les arbres, le soleil, les fleurs et les rires des enfants. Et si le besoin de revendiquer se fait sentir, reprenons notre pouvoir en mettant de côté notre besoin de convaincre pour trouver notre propre assurance.
Et agissons profondément à partir de notre être, car seule cette dimension nous appartient totalement. Notre ennemi est avant tout la peur, et cette peur ne peut être apprivoisée que si nous acceptons de nous regarder dans le miroir que nous projetons dans le monde.
Le côté lumineux du verseau
L'aspect lumineux du Verseau et de l'Uranien représente un détachement qui repose précisément sur son besoin constant d'être différent des autres pour exister.
De sa capacité à devenir le témoin de son système de représentations. Dans cette dimension, le désir ne correspond plus à un besoin d'être différent, mais d'observer la différence qui lui permet d'être déstabilisé de ses certitudes. En s'ouvrant à tous les horizons de la planète ésotérique du Verseau, Jupiter lui offre le recul nécessaire pour acquérir l'humour qui crée un saut de conscience et lui permet d'observer les choses d'un autre point de vue. C'est ainsi que le Verseau ne se prend plus au sérieux avec sa révolte, son mécontentement et son besoin de différence, et qu'il parvient à se désidentifier de ses idées spéculatrices et de ses modèles intellectuels auxquels il accordait tant d'importance.
SatyamAstro
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